Le naufrage de ce navire, réputé insubmersible, a fait près de 1 500 morts en 1912.
Les très importantes controverses liées à ce naufrage ont conduit à une réflexion internationale visant à créer les conditions d'une meilleure sécurité à bord. Le nombre de canots de sauvetage, les procédures d'évacuation d'urgence et les problèmes de communication radio ont révélé de gigantesques failles dans les normes de sécurité et de sûreté. Ce choc a poussé les professionnels à s'organiser pour adopter, deux ans plus tard, en 1914, la première Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, dénommée couramment par son acronyme anglais SOLAS .