Je suis au regret, madame Ménard, de vous informer que vous avez perdu une bataille au long cours, celle menée par ceux qui nient aux femmes le droit d'avorter. La réalité de vos positions politiques, c'est en effet la remise en cause fondamentale du droit à l'avortement, contrairement à ce que vous avez dit initialement. Vous savez en effet qu'une telle position est inaudible aujourd'hui en France, les femmes étant attachées à ce droit, et vous ne faites donc qu'essayer de mettre des freins sans cesse plus importants à la possibilité d'avorter. Votre argument concernant le passage de douze à quatorze semaines est inaudible. À douze semaines, c'est un embryon. À quatorze semaines, c'est aussi un embryon : ce n'est pas viable.