Sur des sujets comme celui-ci, les membres du groupe auquel j'appartiens, Agir ensemble, s'écoutent et, surtout, respectent les positions de chacun. C'est donc en mon nom que je m'exprimerai aujourd'hui et au nom des collègues qui partagent mon point de vue – dont j'espère qu'il sera largement majoritaire. Contrairement à ce que vous avez affirmé en préambule, madame Ménard, c'est bien le droit à l'IVG que vous remettez en cause avec cette motion de rejet. La description que vous faites de cet acte vise en effet à le rendre répréhensible au point de revenir sur le droit à y recourir. Voilà ce que j'entends, pour ma part, dans la défense de votre motion de rejet. C'est la raison pour laquelle je voterai bien entendu contre cette motion.
Le texte va bien au-delà de l'allongement du délai de douze à quatorze semaines ; cela a été dit et répété et cela le sera sans doute encore. Il permettra surtout d'améliorer l'accès à l'IVG de façon factuelle et effective pour toutes les femmes qui ont besoin d'y avoir recours, et non pas seulement pour celles qui auront dépassé le délai de douze semaines.