Le groupe Libertés et territoires condamne le plus fermement possible l'agression de la Russie contre l'Ukraine, un pays ami, une démocratie vivante dont le peuple n'aspire qu'à vivre en paix. J'ai une pensée toute particulière pour les Ukrainiennes et les Ukrainiens ce matin.
La Russie commet une faute grave, qui laissera une trace indélébile dans l'histoire de notre continent et entachera durablement les relations entre elle et la France, elle et l'Europe. Cet acte appellera une réponse d'une extrême fermeté de l'Union européenne et de la France, que nous soutiendrons. Nous ne devons pas croiser les bras. Si nous ne réagissons pas avec vigueur en défendant l'Ukraine par tous les moyens à notre disposition, bientôt, les anciens pays de l'Est ayant rejoint l'Union européenne après s'être libérés du joug de l'ex-URSS seront à leur tour menacés.
Enfin, je demande que toutes les forces politiques de notre pays soient régulièrement informées des décisions prises et associées à celles-ci, notamment par le biais de leur groupe parlementaire à l'Assemblée nationale et au Sénat. Je réclame à mon tour la tenue d'un débat ici.
Ce matin, la Russie n'a pas seulement frappé un pays ; elle s'en est prise aux grands principes du droit international, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, aux fondements de ce qui a toujours conduit la démocratie, aux libertés et aux droits de l'homme. Nous devons être à la hauteur de ces enjeux. L'Europe est un géant économique mondial, qui a les moyens de mettre la Russie à genoux, s'il le faut. Ne tremblons pas face aux décisions que nous devons prendre, alors que l'histoire s'écrit à nouveau sur notre continent.