Nous en sommes à vingt-quatre mois de crise sanitaire sans précédent. Le covid, ce sont d'abord des conséquences humaines dramatiques : 137 500 de nos concitoyens ont perdu la vie. Je veux avoir une pensée pour toutes les victimes, pour celles et ceux qui sont encore touchés par cette maladie et pour leurs familles. La France a passé le pic de la cinquième vague de covid-19. Après une nouvelle hausse des hospitalisations, notamment en soins critiques, et une nouvelle saturation des services hospitaliers, une amélioration récente de la situation sanitaire, avec des baisses significatives des différents indicateurs, vient confirmer les scénarios de l'Institut Pasteur.
Vous avez publié, monsieur le ministre, un calendrier d'allégement des mesures sanitaires et vous avez finalement décidé d'organiser un débat au Parlement, en vertu de l'article 50-1 de la Constitution. C'est une bonne chose. Cela tranche avec votre décision de prolonger le passe sanitaire en novembre dernier pendant neuf mois, sans prévoir la clause de revoyure que nous réclamions.