Nous débattons ce matin sur l'évolution de la situation sanitaire dans notre pays. Ce début d'année a encore été particulièrement difficile pour les Français. Alors que la situation semble s'arranger, je tiens à saluer, une fois de plus, tous les personnels soignants, les pharmaciens et les personnels des hôpitaux. Notre État a été protecteur pour limiter les effets négatifs de cette crise majeure. Nous avons augmenté massivement les dépenses d'assurance maladie afin que notre stratégie du « tester, alerter et protéger » soit la plus performante, quoi qu'il en coûte.
Après le déploiement massif des tests, nous avons permis leur prise en charge à 100 %. Pour les seuls tests, les dépenses ont été de 2,6 milliards d'euros pour 2020 et de 6,9 milliards pour 2021. L'État a également pris à sa charge les arrêts de travail liés aux mesures d'isolement et de garde d'enfant, afin de ne pas pénaliser nos entreprises. Le Gouvernement a mené une grande campagne de vaccination, le vaccin étant la seule arme pour lutter contre la pandémie. Cette campagne de vaccination, qui court toujours, a représenté 6,3 milliards d'euros de dépenses en 2021.
La crise sanitaire a également mis en lumière une situation critique des professionnels de santé et de l'hôpital. Aussi le Gouvernement a-t-il mené des réformes structurelles conséquentes grâce au Ségur de la santé, concertation majeure avec les professionnels, qui a permis des avancées historiques face aux demandes concrètes de ces derniers. Ainsi, les revalorisations salariales représentent 9 milliards d'euros. À titre d'exemple, dès le début de carrière, les infirmiers ont vu leur salaire augmenter de 290 euros nets par mois. Le Ségur de la santé n'a pas seulement permis une revalorisation salariale :…