Puisse l'Europe être unie pour réagir et agir pour la paix. Si nous avons trop peu évoqué le sport dans cet hémicycle au cours de cette législature, c'est un beau symbole que d'en parler aujourd'hui, car le sport concentre tout ce qu'il y a de beau et de noble dans nos sociétés.
Nos travaux, comme ceux de nos collègues sénateurs, ont permis d'enrichir considérablement le texte qui nous est soumis, les rapporteurs ayant su retenir certaines propositions. Je tiens, une nouvelle fois, à saluer leur travail. Nous disposons désormais d'une proposition de loi plus complète, qui aborde nombre des questions qui se posent en matière de démocratisation et d'accessibilité de la pratique sportive. À mon sens, le point central du débat porte sur le manque d'infrastructures sportives : de là découlent les nombreux problèmes attenants.
Premièrement, le texte vise, entre autres choses, à compenser le manque d'infrastructures en ouvrant les terrains des établissements scolaires. L'annonce d'un investissement de quelque 200 millions d'euros consacré à la construction d'équipements entre 2022 et 2024 a cependant rebattu les cartes, quand bien même nous regrettons qu'elle intervienne si tardivement dans le quinquennat : mon groupe formulait cette demande depuis plusieurs années à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances. Si les quartiers prioritaires de la politique de la ville doivent être les premiers bénéficiaires de ces nouveaux équipements, j'espère que les zones rurales ne seront pas oubliées, le manque d'infrastructures y constituant bien souvent le premier frein à la pratique sportive.