Ces parlementaires n'ont pourtant eu de cesse de travailler sur les questions d'éducation et se sont investis tout autant que les députés de la majorité. Je regrette sincèrement l'attitude du Gouvernement.
Quelles seront les futures conditions d'emploi des AED ? Comment les mois d'interruption d'exercice seront-ils pris en compte ? Que sera-t-il décidé pour les AED arrivés au terme de leurs six années de CDD il y a un mois ? Nous serons bien évidemment attentifs au contenu du futur décret.
Pour conclure, je regrette que la proposition de loi ne soit pas accompagnée de moyens à la hauteur de ses ambitions, à destination des personnels éducatifs et de santé scolaire. Ces derniers nous interpellent régulièrement sur les difficultés auxquelles ils font face.
Un grand nombre de députés de tous les bancs l'ont rappelé, monsieur le rapporteur, votre ambition aura bien du mal à se traduire concrètement dans les établissements tant que la médecine scolaire ne sera pas revalorisée. Voyons les choses en face !
Le harcèlement scolaire est l'affaire de tous et nous devons protéger nos enfants de toutes les formes de violence. De toute évidence, la proposition de loi va être adoptée. Je souhaite donc qu'elle permette d'apporter des réponses plus rapides et réparatrices aux élèves et à l'ensemble de la communauté éducative. C'est toutefois avec un optimisme modéré que nous soutiendrons ce texte.