La réponse à la question des mobiles permet de répondre à une autre question : que devons-nous faire ?
D'abord réagir avec force à la provocation russe en apportant au peuple d'Ukraine toute l'aide compatible avec la non-extension de la guerre au niveau mondial. Il s'agit de faire mentir ceux qui, non sans raison apparente, mettaient en doute la capacité d'une Amérique divisée et d'une Europe démobilisée à relever le double défi de l'unité et de la confrontation qui nous était lancé. C'est ce que nous faisons, le Premier ministre vient de le rappeler, avec une rapidité, une efficacité et une détermination qui nous surprennent d'ailleurs autant qu'elles étonnent ceux d'en face.
Il y a longtemps que la France appelait à la montée en puissance des peuples rassemblés de l'Union européenne. Elle ne peut que se réjouir, dans le malheur, d'être désormais entendue, et saluer en particulier le formidable engagement de l'Allemagne sur un terrain, celui de la confrontation, y compris militaire, qu'elle a toujours regardé avec une juste inquiétude.