Que les nouvelles de ces derniers jours servent de leçon à ceux qui ont pu être, voire demeurent, complaisants envers cet autoritarisme et semblent éprouver une fascination malsaine pour l'usage immodéré de la force.
Le Président de la République le rappelle tous les jours : nous ne transigerons jamais avec nos principes et nos valeurs démocratiques ; elles sont la condition première de nos libertés ; elles sont au cœur de ce que nous sommes.
À ceux qui prétendent que la recherche inlassable d'un dialogue exigeant avec la Russie serait la preuve d'une certaine naïveté, je dis combien la diplomatie est aussi la voie du pragmatisme. Ce sont d'ailleurs bien souvent les mêmes qui refusaient de voir les manœuvres de déstabilisation de nos démocraties et les manipulations de l'information orchestrées depuis l'étranger. Ce sont les mêmes dont je doute du vote devant le Conseil de sécurité : qu'auraient-ils fait, ces alignés d'hier ?