À cette question, madame la députée, nous apportons deux réponses.
D'abord, l'épargne nationale est importante – c'est une caractéristique française et une richesse française, puisque le taux d'épargne est plus élevé en France que dans d'autres pays comparables. Nous souhaitons qu'elle puisse être dirigée plus qu'aujourd'hui vers le financement des entreprises et l'accompagnement du développement à moyen et à long terme des entreprises. C'est sain : cela offre de la stabilité et permet le développement à long terme des entreprises françaises.
Ensuite, nous souhaitons faire en sorte que les entreprises internationales préfèrent investir chez nous qu'ailleurs. En disant cela, madame la députée, j'ai l'impression de formuler une sorte d'évidence, mais il est bon parfois de rappeler les évidences : nous avons besoin d'investissement, y compris étrangers.
Il se trouve – l'ensemble de ceux qui étaient présents hier à Versailles l'ont dit – que jamais les grandes entreprises internationales n'avaient eu autant envie d'investir en France.