Depuis près d'une semaine, la guerre fait rage en Ukraine, près de nous, au cœur de l'Europe – non pas aux portes de l'Europe comme nous l'entendons encore trop souvent mais bien en Europe, chez nous, sur notre continent.
Refusant la main tendue du dialogue diplomatique, Vladimir Poutine a entraîné la Russie dans une guerre fratricide. En attaquant un pays démocratique et pacifique, il a fait un choix délibéré, celui de l'inhumanité. À ce stade, les combats font rage et les Ukrainiens luttent pour leur survie et leur liberté. Il s'agit d'une offensive d'une violence inouïe, d'une négation des principes humanitaires les plus essentiels. Poutine frappe indistinctement les cibles civiles et militaires.
Car cette guerre est totale, brutale, massive. Elle n'est pas ciblée, comme la propagande russe cherche à le faire croire. Ce sont tous les Ukrainiens – des enfants, des femmes et des hommes innocents – qui sont les victimes des chars, des missiles et des tirs, ou qui sont obligés de fuir leur pays par centaines de milliers et dans des conditions effroyables. Aujourd'hui, le peuple ukrainien est un peuple martyr et le seul responsable de ce martyr se trouve à Moscou et se nomme Vladimir Poutine.
Face à cette situation, je voudrais tout d'abord exprimer ma solidarité avec tous ceux qui souffrent et dire à nos amis ukrainiens que nos pensées les accompagnent et que nous ferons tout notre possible pour apporter à la résistance l'aide dont elle aura besoin.