Intervention de Jean-Charles Larsonneur

Réunion du mercredi 2 février 2022 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Pour répondre à l'évolution des menaces sur le territoire national, il faut d'abord renforcer les effectifs des forces de sécurité intérieure et le député finistérien que je suis se réjouit de constater l'augmentation de ceux-ci dans son département à hauteur de vingt personnels au cours de cette législature. Il s'agit évidemment aussi de renforcer les moyens matériels dont disposent les forces de sécurité, et à l'issue du Beauvau de la sécurité, les crédits d'investissement ont été fortement rehaussés. La prochaine LOPMI devra sanctuariser ces équipements. Mais c'est bien le numérique qui nous réunit aujourd'hui et, à ce titre, l'une des transformations les plus visibles est le terminal NEO Gend. Un plan triennal est programmé pour un marché de renouvellement de la flotte d'environ 100 000 terminaux. Pourriez-vous nous faire un point d'étape sur ce marché, sur les évolutions à venir et peut-être sur son apport au quotidien pour les forces de gendarmerie ?

S'agissant de la brigade numérique, basée à Rennes, composée d'une vingtaine de personnels et accessible sur internet vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, celle-ci prend désormais en charge la plateforme numérique d'accompagnement des victimes de violences sexuelles et sexistes, de violences conjugales, du cyberharcèlement et des discriminations. Disposez-vous de statistiques sur les demandes quotidiennes en la matière ? Avez-vous observé un surcroît de demandes liées soit au contexte – covid, par exemple – soit à ce nouveau mode d'accès aux services de la gendarmerie ?

J'évoquerai enfin le Centre de lutte contre les criminalités numériques. Dans son rapport budgétaire 2021, notre collègue Xavier Batut indiquait les objectifs en termes d'effectifs fixés par le DGGN, à savoir 7 000 cybergendarmes en 2022, la présence d'antennes du C3N dans chaque région en 2023 et des référents sûreté cyber dans chaque groupement. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur le déploiement des antennes du C3N en région et, notamment, quelles seront leurs attributions précises et quelle organisation dans le temps est envisagée ?

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