… car c'est bien dans l'État que les Français ont confiance, et non dans la machine technocratique bruxelloise !
Pour en revenir plus spécifiquement au texte, je suis heureuse de voir que la notion de service y figure en bonne place. À l'heure de la marchandisation et de la financiarisation généralisées, il me semble important de rappeler que l'État et toutes les personnes qui mettent en oeuvre une politique publique sont, d'abord et avant tout, des serviteurs de leur pays et de leurs compatriotes. C'est d'ailleurs le sens premier du mot « ministre ».
Vous souhaitez que ce service soit au bénéfice d'une société de confiance ? Eh bien, montrez des signes de confiance ! Montrez aux Français qu'ils peuvent avoir confiance dans l'État et dans ses serviteurs ! Le droit à l'erreur que ce texte renforce, c'est bien, mais je dirai que le respect de la volonté du peuple, c'est mieux, et c'est même indispensable. Commencez par montrer que vous avez vous-mêmes confiance dans les Français : consultez le peuple et, surtout, respectez ses choix !