Mes chers collègues, nous accueillons ce matin, dans une salle presque comble, Mme Florence Parly, ministre des Armées, que je remercie pour sa présence et sa ponctualité.
Avant de lui donner la parole, je souhaite vous dire un mot du fonctionnement de notre commission. Les auditions de Mme la ministre, des chefs d'état-major et de certains industriels, qui peuvent détenir des informations confidentielles, ne sont pas retransmises sur le site Internet de l'Assemblée nationale et se déroulent en l'absence de journalistes. J'ajoute que vous devez, bien entendu, vous abstenir de tweeter… Chacun se doit de respecter cette confidentialité car il importe que s'instaure un climat de confiance avec nos interlocuteurs, afin que nous puissions les questionner librement et qu'ils nous apportent des réponses d'autant plus précises qu'ils seront assurés de ne pas les retrouver dans la presse ou des tweets à l'issue de nos rencontres.
Madame la ministre, je vous remercie de participer à la première réunion de notre commission. Nombre des députés ici présents sont nouveaux – nous ne devons être que sept ou huit à avoir été membres de cette commission sous la précédente législature. Nous devrons donc sans doute faire oeuvre de pédagogie. Beaucoup de questions paraîtront peut-être banales, mais les réponses qui y seront apportées seront intéressantes. Je ferai en sorte que tous les groupes puissent s'exprimer.