Ce sont aussi des agriculteurs, des maraîchers, des éleveurs, et je voudrais rendre hommage à cet éleveur de Saint-Joseph qui a perdu 14 000 volailles noyées sous les eaux. Ce sont aussi des pêcheurs qui ne peuvent plus exercer leur métier ; ce sont des touristes qui ne peuvent plus venir.
Le préfet, monsieur le Premier ministre, est intervenu auprès des maires pour qu'ils déposent une demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle et d'indemnisation au titre des calamités agricoles. Je souhaite évidemment, pour tous les Réunionnais qui attendent avec impatience que cette impatience, qui est du désespoir, ne se transforme pas en colère, et pour tous mes collègues députés qui vont avoir à faire cette demande, qu'elle soit instruite le plus rapidement possible, parce que ce dont il s'agit, c'est de la reprise d'une économie, et d'une économie fragile.