Intervention de Robert Ophèle

Réunion du mercredi 19 juillet 2017 à 11h10
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Robert Ophèle :

Le premier travail que j'ai eu à y faire a été d'évaluer l'indemnisation pour la nationalisation des banques, il fallait trouver une valeur pour les banques non cotées...

Sous-gouverneur depuis début 2012, l'essentiel de ma carrière professionnelle a été passé dans des responsabilités en relation directe avec les marchés financiers. En tant qu'acteur, parce que la Banque de France gère – en dehors des opérations de politique monétaire – environ 200 milliards d'euros sur des supports très diversifiés. Également en tant que régulateur ou superviseur des banques, des assureurs, des infrastructures de marché, des entreprises d'investissement, en raison des fonctions que j'ai occupées ou occupe au titre de la Banque de France lorsque j'en étais directeur général des opérations, de l'ACPR que je préside sur délégation du gouverneur, de la BCE, puisque je siège au conseil de surveillance – collège en charge de la supervision unique des banques de la zone euro – ou encore de l'AMF dont je suis membre du collège.

Je pense ainsi être à même de piloter l'AMF, avec l'aide d'un collège riche de ses expertises diverses, dans la période complexe qui s'ouvre où les autorités nationales vont devoir s'impliquer encore plus largement dans les débats européens et accompagner de façon rigoureuse l'essor des financements de l'économie par des opérations de marché. Dans un contexte marqué par la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'AMF a vocation à devenir la référence européenne des superviseurs de marché et à être moteur dans l'émergence d'un système européen de supervision associé au marché unique des capitaux.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.