Vous avez évoqué, Madame la ministre, la pause annoncée par le Président de la République pour les projets de grandes infrastructures, la priorité devant être donnée à une mobilité pour tous et pour tous les territoires.
Cette orientation pourrait être – j'utilise le conditionnel à dessein – de nature à satisfaire les territoires qui attendent de longue date la modernisation de leur réseau routier national. C'est le cas de nombreux départements ruraux, au premier rang desquels celui du Cantal, malheureusement resté à l'écart des infrastructures autoroutières.
Si cette annonce est de nature à nous satisfaire, vous avez dans le même temps évoqué l'impasse financière à laquelle vous êtes confrontée, mais aussi les perspectives de réduction de crédits dès cette année.
Aussi souhaiterais-je savoir si cette réduction de crédits et, demain, les arbitrages que vous serez amenée à rendre, toucheront les contrats de plan État-régions ou si, au contraire, nous pouvons nourrir l'espoir de bénéficier demain de crédits de paiements permettant de conduire ces opérations de modernisation.