J'émettrai plusieurs réserves sur cet amendement.
D'abord, il reviendrait en pratique à réduire le délai durant lequel le représentant de l'État peut déférer un acte, puisque, s'il était interrogé par une association, il devrait lui répondre avant le terme du délai qui lui est accordé.
Ensuite, ce dispositif introduirait une charge nouvelle pour les services de l'État et ne constituerait pas une simplification.
J'ajouterai que les associations environnementales ont la capacité d'introduire un contentieux contre les actes des collectivités territoriales qui leur semblent porter atteinte aux intérêts qu'elles défendent ; leur action n'est donc pas limitée aux contentieux qui seraient engagés par les représentants de l'État.
L'avis de la commission est donc défavorable.