Monsieur le président, mes chers collègues, je souhaiterais que nous en revenions à des choses simples, que nous prenions le temps de refroidir nos colères, nos amertumes, parfois même nos haines, que nous reprenions langue les uns avec les autres et que nous reportions notre décision à demain matin.
Il est très compliqué d'accepter la distinction que vient de faire Richard Ferrand entre ceux qui boudent et ceux qui sont encore dans le jeu. Moi, je ne boude pas : je veux participer à la vie de notre collectivité. Mais je ne veux pas que ce précédent entame le droit des oppositions et qu'il fasse jurisprudence demain.