Mais c'est bien le secteur bancaire qui détient la palme du pantouflage, donc du conflit d'intérêts. Les exemples sont légion. Ne citons que les plus explicites, comme David Azéma, directeur général de l'Agence des participations de l'État, recruté par une des plus grandes banques américaines, Merrill Lynch, ou Pierre Mariani, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au budget avant de rejoindre BNP Paribas et de prendre la direction de la banque Dexia.
L'un des exemples les plus emblématiques et les plus scandaleux est celui de l'ancien directeur du Trésor et directeur général des finances publiques Bruno Bézard, recruté par un fonds d'investissement franco-chinois, Cathay Capital, alors qu'il avait connaissance de la situation de l'ensemble des entreprises françaises dans lesquelles l'État avait des participations.