Au total, ils sont une vingtaine à détenir la quasi-totalité des supports médiatiques. Et d'ailleurs, combien d'entre eux ont voté pour le président Macron ?
La mercantilisation des médias opère une transformation jamais atteinte dans notre pays. Désormais, le système médiatique est organisé dans la perspective d'accroître les profits publicitaires. En vertu de cette logique financière à courte vue, les propriétaires des médias généralisent aux salariés des méthodes de management totalement étrangères à celles qui ont toujours prévalu dans ce milieu. En lieu et place d'une gestion horizontale entre pairs, ils installent des directeurs généraux et des directeurs de rédaction missionnés pour appliquer les objectifs de restructuration et d'orientation éditoriale.
Les éditocrates se succèdent pour nous répéter matin, midi et soir qu'il n'y a pas d'alternative au démantèlement du code du travail et des services publics ou au recul de l'âge de la retraite. Les pouvoirs politiques successifs ont renoncé à réguler ce secteur.