Curieusement, dans cette assemblée, certains ne voient pas ces textes d'un bon oeil, au point même de vouloir les rejeter au motif que tout cela irait trop vite, ou ne serait pas complet. Doit-on déduire de cette opposition de principe qu'ils sont finalement bien plus attachés à l'ordre d'hier qu'ils ne veulent bien le déclamer ? À ceux-là, et aux Français, nous rappelons qu'il ne s'agit que d'une première série de mesures, qui sera complétée dans les tout prochains mois par d'autres dispositifs comme la réforme constitutionnelle et, parmi d'autres exemples, le non-cumul des mandats dans le temps. Nous répondons également que non, il n'est pas nécessaire de changer le numéro de la Constitution pour modifier les comportements et regagner la confiance attendue légitimement par nos concitoyens.
Les Français ont tranché. Notre approche est celle du pragmatisme et de l'efficacité, pas celle de l'effet d'annonce ni de la table rase. Au final, les mesures ancrées dans ces textes ne sont pas seulement symboliques : elles visent très concrètement à ce que les débordements soient limités, mais respectent aussi la marge d'action nécessaire aux élus dans l'exercice de leur mandat. C'est donc un texte équilibré, efficace et surtout attendu depuis bien trop longtemps par nos concitoyens pour que nous en repoussions l'adoption.
Le 27/07/2017 à 20:31, pierre29 a dit :
Les Français trancheront encore .., gardez le a l'esprit!
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