Cette loi est en réalité faite pour détourner le regard de nos concitoyens. Comme l'ont excellemment dit mes collègues, on pourrait la résumer ainsi : laissez les riches gouverner et suspectez vos élus ! Nous n'acceptons pas cette règle.
Pour lutter contre les corrupteurs, il faut se donner des moyens nouveaux, que ce texte ne propose pas. Au regard de ce qui a ébréché la confiance entre nos concitoyens et le pouvoir politique, il n'est qu'un revolver chargé à blanc qui rate sa cible : vous faites beaucoup de bruit, mais une fois de plus, vous ne touchez pas l'essentiel.
Certes, des parlementaires ont mal agi et doivent être punis. Qui le conteste ici ? Certainement pas nous. Cependant, la confiance naîtra d'abord de la possibilité que le peuple retrouve des droits nouveaux, notamment celui de contrôler les élus. Et le paradoxe de votre projet de loi, c'est qu'il s'appuie sur un certain vocabulaire – confiance, transparence, éthique – sans qu'aucun droit nouveau ne soit attribué à nos concitoyens. Le grand absent de votre loi, madame, c'est le peuple.
Le 26/07/2017 à 09:43, Laïc1 a dit :
" Le grand absent de votre loi, madame, c'est le peuple."
Il n'existe pas le peuple, c'est une donnée semi-virtuelle.
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