Monsieur le président-directeur général, l'industrie automobile représente un pan important de notre industrie. Comment jugez-vous la compétitivité française ? Je pense particulièrement aux charges liées au coût du travail. De nombreux rapports appellent à un allégement des charges patronales au-delà de 2,5 fois le SMIC. Doit-on aller dans ce sens ?
Par ailleurs, nous avons décidé, dans le cadre du budget, d'une convergence du prix de l'essence et du prix du diesel. Est-ce une bonne chose ? Était-ce attendu, ou est-ce une surprise ? Quel est l'impact sur le marché français ?
Quant au capital de Renault, la participation de l'État, premier actionnaire de cette entreprise, est passée de 15 % à 19 % pour revenir aux alentours de 15 %. Un accord de stabilisation a été conclu entre l'État et Renault à propos des droits de vote de l'État. Quel regard portez-vous sur cette période un peu agitée ? Et qu'en sera-t-il du dividende 2017 ?
Enfin, vous avez évoqué la nécessité d'investissements à l'heure de mutations qui feront de l'automobile bien autre chose que ce qu'elle est aujourd'hui, mais quel est au juste le sens de vos investissements dans les médias ?