Merci, monsieur le président-directeur général, pour cette présentation très complète du groupe Renault. Comme mon collègue Joël Giraud, je trouve qu'il est très satisfaisant d'observer les résultats en croissance de Renault et les investissements du groupe en recherche-développement – je pense particulièrement au technocentre de Guyancourt qui est proche de ma circonscription.
Le marché international est votre terrain de jeu, avez-vous rappelé. C'est le sujet sur lequel je voudrais vous interroger. Vous avez parlé de vos ambitions dans le domaine du véhicule électrique. Pour ma part, j'ai eu la chance de visiter l'usine de Flins qui est en pointe sur cette gamme de véhicules. Quelles sont vos prévisions de marché concernant ce type de véhicules à l'international ? Certains de vos concurrents misent sur la technologie de l'hydrogène. Quelle est la technique la plus avancée ? La France sera-t-elle votre plateforme prioritaire pour la production de cette gamme de voitures à l'exportation ?
Un accord de libre-échange majeur a été signé entre l'Union européenne et le Japon, le 8 décembre dernier. Il prévoit notamment le démantèlement des 10 % de droits de douane européens sur les véhicules particuliers japonais d'ici à sept ans, en contrepartie d'une révision importante des normes techniques japonaises. Quelle est votre appréciation des conséquences de cet accord sur les marchés français et européens ? Va-t-il modifier les opportunités européennes sur le marché japonais ? Aura-t-il des incidences sur votre organisation industrielle, compte tenu de votre alliance avec Nissan et Mitsubishi ?
Quelle est votre exposition au Brexit, qui va affecter très largement toutes nos filières industrielles ?
Pouvez-vous nous faire un point sur le marché iranien, le huitième marché de Renault en volume, et sur les enjeux liés à votre implantation dans ce pays, au regard de l'actuelle position américaine à l'égard de l'Iran ?