Monsieur le président-directeur général, vous avez annoncé dans votre propos liminaire que votre groupe avait réalisé 5 milliards d'euros d'économies en 2017. Sur quels secteurs ont porté ces économies ? On peut imaginer qu'en parallèle vous avez dû faire des investissements importants, je pense notamment à la protection de vos systèmes informatiques. En 2017, vous avez été victime d'une cyberattaque d'une grande importance qui a pénalisé vos sites de production. Quelles en ont été les conséquences ? Comment vous prémunissez-vous pour l'avenir ?
Ma deuxième question porte sur la dé-diésélisation. Vous avez précisé qu'en Chine, premier marché automobile mondial, le Gouvernement vous accompagnait dans la transformation écologique. Mais tous les pays dans lesquels le groupe Renault est implanté ont-ils aujourd'hui cet objectif de diminuer de manière importante la part du diesel par rapport à l'essence et son remplacement par le véhicule électrique ?
Vous aviez dit que votre objectif était de baisser de 50 % votre offre de motorisation diesel en 2022, c'est-à-dire lorsque les taxes sur le diesel et l'essence seront au même niveau en France. S'agissant des véhicules électriques, vous avez parlé tout à l'heure d'infrastructures de charges implantées partout. C'est le grand problème des territoires ruraux. Toutes les firmes que vous avez citées tout à l'heure qui sont demandeuses de véhicules électriques sont situées dans les grandes villes.