Ma préoccupation rejoint celle de mon collègue Thierry Benoit, et concerne les villes moyennes françaises.
Les investissements dans les transports propres y sont très coûteux et souvent très difficiles. Je vais prendre l'exemple de Béziers, une ville moyenne que je connais bien, où l'on rêve d'expérimenter les véhicules sans conducteur. Notre slogan vous parlera certainement, puisque nous avons la volonté de faire de Béziers « une ville plus propre, plus sûre, plus belle ».
Avez-vous mené, monsieur Ghosn, des études sur les perspectives du développement du marché de la mobilité propre dans les villes moyennes françaises, ou regardez-vous essentiellement vers la Chine ? Privilégier pour une fois les villes moyennes plutôt que les métropoles constituerait un beau signal.