L'article 1er vise à légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté. La loi du 2 février 2016, que nous n'opposons pas à votre proposition de loi, fixe le principe selon lequel « toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. Les professionnels de santé mettent en oeuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté ». Il n'est donc nullement nécessaire de légiférer à nouveau et de franchir l'étape proposée dans ce texte, qui constitue pour moi une ligne rouge, à savoir celle de l'euthanasie et du suicide assisté. Mieux vaudrait élaborer un véritable statut de la personne fragile.