Vous m'interrogez sur un sujet très concret mais les postures devraient être cohérentes, et il faut comprendre les conséquences locales de la mondialisation – une mondialisation qu'on peut refuser. Comme vous, monsieur Roussel, je m'intéresse au sort de ces 300 salariés. Le Gouvernement n'a pas vocation à interférer avec la décision de justice qui a organisé la cession du groupe Ascométal. En revanche, personne ne peut se satisfaire d'un plan limité à un an. Mobilisons-nous tous ensemble, vous compris, aux côtés du Gouvernement pour proposer à ces salariés des solutions concrètes d'accompagnement et trouver un repreneur.
Ce site a des atouts, notamment liés aux femmes et aux hommes qui y travaillent, à leur formation, leur expérience et leur savoir-faire. C'est pourquoi les deux ministres chargés de ce dossier ont reçu hier l'ensemble des collectivités locales et des financeurs pour commencer à travailler sur une solution pérenne. Le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a proposé ce matin de recevoir d'ici la fin de la semaine l'ensemble des salariés, car c'est tous ensemble que nous devons trouver une solution qui permettra de pérenniser ce site essentiel à ce territoire.