Je lance un appel au respect des droits de l'homme et des libertés publiques en RDC, ainsi qu'à un usage proportionné de la force. La France demande à toutes les parties prenantes de s'abstenir de tout recours à la violence. L'Union européenne a d'ailleurs adopté des sanctions individuelles en raison des violations des droits de l'homme en RDC.
Vous avez raison : des élections transparentes, permettant une alternance pacifique et démocratique, sont plus que jamais indispensables. Nous appelons à leur tenue effective, à la date prévue, dans le respect de la Constitution et de l'esprit de consensus qui avait prévalu lors de la signature de l'accord politique de décembre 2016. Nous travaillons avec nos partenaires, en particulier l'Union africaine et les autres pays de la région. Nous soutenons l'action de la Mission des Nations unies en RDC, la MONUSCO, qui paye un lourd tribut pour la protection des populations civiles. La France a par ailleurs augmenté son aide humanitaire destinée à la RDC, qui a atteint, l'an dernier, 2,4 millions d'euros.