Je ne reviens pas sur le problème de la compétence exclusive du Premier ministre sur ces questions. Par ailleurs, j'ai déjà fait part de mes doutes sur la définition et l'encadrement des prestataires évoqués au premier alinéa de l'article 3.
Je continue de penser que ces deux points poseront d'immenses problèmes et que le Parlement ne facilite pas la tâche des administrations en ne codifiant pas assez, comme le Conseil d'État le souligne d'ailleurs en creux. Pouvez-vous m'apporter des précisions sur le quatrième alinéa dont les contours – s'agissant tant du délai que de la relation aux opérateurs – me semblent flous ? L'ANSSI disposera-t-elle d'une latitude suffisante dans ses contrôles ? Sa liberté d'action aura-t-elle été définie avec une précision suffisante pour faire face aux services juridiques pléthoriques des opérateurs ?