Afin de répondre à cette complexité, l'inventaire des maladies professionnelles doit être issu d'un consensus entre l'administration et une instance paritaire. Ce dialogue, cher à notre majorité, et que nous considérons comme le meilleur rempart contre le dogmatisme, permet aux représentants des salariés et des employeurs de dégager un consensus sur les risques liés à l'environnement et aux conditions de travail.
Nonobstant cette méthodologie éprouvée, cette proposition de loi fait preuve d'encore plus d'audace, en réglant de façon définitive ce débat stérile et sans fin qui opposait employeurs et salariés : la responsabilité est a priori du côté de l'employeur, charge à ce dernier de prouver l'inverse.