Si le burn-out est bien d'origine professionnelle, c'est aux entreprises de prendre en charge ce coût.
Ces propositions sont celles du rapport d'information de nos anciens collègues Yves Censi et Gérard Sebaoun sur le syndrome d'épuisement professionnel, qui avait été adopté à l'unanimité par la commission des affaires sociales en mars 2017. Le changement de législature n'implique pas nécessairement de sombrer dans une amnésie parlementaire collective. Trop souvent, nous nous plaignons que nos rapports ne soient pas suivis d'effets, mais, en l'espèce, nous ignorons nous-mêmes un rapport parlementaire. Notre groupe s'inscrit dans une continuité du travail : valorisons les travaux d'évaluation de notre assemblée !
Mes chers collègues de la majorité, il ne suffit pas de se cacher derrière une mission parlementaire pour se dispenser d'agir.