Pour ce faire, nous convenons qu'il faut intensifier la prévention à tous les échelons de l'entreprise.
En effet, du patron à l'ouvrier, en passant par le manager ou le responsable des ressources humaines, tous doivent recevoir une information suffisante sur les risques psychosociaux au travail. Le mal-être au travail passe souvent par de mauvaises relations avec les collègues ou les supérieurs. Il est donc nécessaire de repenser le management dans certaines entreprises. Il est donc impératif de sensibiliser tous les acteurs de l'entreprise sur la nécessité de garder ou de construire un cadre de travail sain.
Ensuite, s'agissant du fond de cette proposition de loi, le groupe du Mouvement démocrate et apparentés ne peut que considérer que le burn-out n'y est pas défini. Ainsi, au vu de ce texte, il semble particulièrement complexe d'envisager une interprétation uniforme de cet épuisement professionnel par le corps médical. L'intensité de la souffrance psychique est notamment un élément qui n'est pas envisagé, et qui est pourtant sujet à de nombreuses controverses.
Dès lors, bien que la loi vise à traiter chaque situation en fonction de critères objectifs et de manière égalitaire, il semble très peu probable que la rédaction de cette proposition de loi permette d'atteindre cet objectif.