L'origine du mal n'est pas le travail, mais plutôt l'échec social, vécu comme un véritable couperet dans l'émancipation de chacun. Notre assemblée doit donc poursuivre ses travaux pour amener nos concitoyens à une évolution de leurs mentalités vers une démarche positive de valorisation des atouts de notre société.
En outre, si son origine n'est pas uniquement professionnelle, le syndrome d'épuisement est-il pour autant une maladie ? Là encore, une loi ne peut être approximative. Or, un syndrome n'est pas une maladie : il correspond à un ensemble de signes et de symptômes qui se caractérisent par un écart par rapport à la norme. Cela ne permet pas d'en faire une maladie à part entière, car il nous est impossible de réaliser une classification nosographique précise des manifestations et des causes du burn-out. De plus, un burn-out a une durée indéterminée et aucun traitement n'est décrit ou validé, car il ne s'agit pas d'une maladie.
In fine, le burn-out ne peut donc ni être catégorisé comme maladie, ni procéder d'une cause professionnelle. La proposition de loi me semble donc caduque.
Le 15/11/2018 à 23:00, ROBILLARD a dit :
La question était la souffrance au travail, voire intervention du député Ruffin. La réponse du député Borowczyk était nulle et non avenue. Ce médecin honore le serment d'hypocrite. On ne peut lui en vouloir, c'est un macroniste.
Le 02/02/2018 à 14:06, Laïc1 a dit :
Le burn-out est de toute évidence une maladie professionnelle, pourquoi s'entêter à le nier ?
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