Oui, c'est encore possible ! Je ne m'attendais pas à un miracle, à l'adoption de ma proposition, à la reconnaissance sur-le-champ des troubles psychiques liés au travail, non ! Mais je me disais que, sur une question aussi fondamentale, vous, la majorité, le Gouvernement, vous proposeriez au moins une ou plusieurs contre-propositions, une ou plusieurs mesures à appliquer immédiatement. Nous en avons entendu du côté du Parti socialiste et des Républicains. Moi, je les approuve : baisse du seuil afin de franchir cette première étape, évaluation du coût des maladies psychiques…
Vous, vous êtes venus ici les mains vides. Tout ce que vous avez à nous proposer, c'est une mission qui rendra un rapport dont il sortira peut-être une idée dans le cadre d'une réflexion globale dont on peut espérer, dans un avenir incertain, qu'elle débouchera sur un texte discuté à l'Assemblée. Nous le savons depuis Clemenceau, les missions sont le meilleur moyen d'enterrer les problèmes. C'est comme cela que vous fonctionnez,