Il est urgent d'attendre, tout le temps ! Mais nous ne sommes pas surpris. La logique que vous proposez depuis le début de la législature est de laisser employeurs et employés dans un face-à-face mortifère, prétendant qu'un dialogue social va ainsi se nouer entre deux parties qui seraient égales. Mais ce n'est pas le cas ! Ce n'est le cas, au quotidien, dans aucune des entreprises que j'ai citées. Au contraire, laisser les deux parties dans le huis clos représente un risque. Quand une partie est malmenée, un tiers doit s'interposer : c'est la logique qui a prévalu, en un siècle et demi d'histoire, depuis le rapport Villermé de 1841 sur le travail des enfants.