Nous sommes à la veille de la ratification d'un accord commercial avec un autre pays. Or, cet autre pays est le Canada, un pays frère, un pays ami – on l'a répété – , avec lequel nous partageons nos valeurs essentielles, en particulier la définition que nous donnons à la démocratie, mais aussi à la place de chacun d'entre nous dans la société. Cela n'est pas rien.
Nier l'existence du commerce international en refusant toute forme d'accord ne le fera pas disparaître pour autant. Cela s'appelle la politique de l'autruche. En revanche, faire en sorte, comme l'a fait le Président Emmanuel Macron, de construire un accord exemplaire, évolutif et vivant, tant en matière de règles environnementales et sanitaires que de justice sociale, et demander à cette fin un rapport indépendant tel que le rapport Schubert, qui préconise un suivi de la mise en oeuvre, que nous ferons avec exigence et vigilance, comme l'a dit le secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne, c'était la bonne méthode.
Notre seule réponse doit être de réguler le commerce international, …