Pour ma part, j'ai préféré refuser de leur parler.
D'autres ont avancé des arguments défendables intellectuellement. C'est la cas du gaspillage. Je rappelle toutefois que la gratuité que nous proposons n'est pas absolue, mais relative aux mètres cubes nécessaires à la vie et à la dignité, et que la tarification de l'eau doit, bien évidemment, être progressive. L'eau n'a en effet pas le même usage ni le même intérêt quand il s'agit de la vie et quand il s'agit de faire des profits ou de remplir sa piscine.
Du reste, ce sont les plus gros consommateurs qui paient l'eau le moins cher et qui en gaspillent le plus ! Aujourd'hui, 50 % de la ressource en eau est gaspillée dans la production d'électricité hors barrages, c'est-à-dire dans les centrales nucléaires.
Toujours à propos du gaspillage, je rappelle que les réseaux les moins bien entretenus sont ceux qui font l'objet d'une délégation de service public gérée par les grandes entreprises.