Il y a un suivi spécifique de la base industrielle et technologique de défense (incluant les PME), effectué par la Direction générale de l'armement et auquel la Direction des applications militaires participe. Ce suivi examine, en particulier, la solidité financière des entreprises, leur actionnariat (relativement à la problématique défense) et la conservation des compétences, dans la durée, nécessaires aux programmes de défense.
Sur ce dernier point, ce sont des études exploratoires qui peuvent être lancées (j'ai évoqué celle sur une chaufferie nucléaire éventuelle pour un porte-avions) pour ne pas perdre le savoir-faire entre deux programmes.
En ce qui concerne la problématique des matières indispensables pour la dissuasion (comme le tritium), nous pouvons être amenés à définir et réaliser un outil industriel spécifique. C'est bien un sujet primordial pour la dissuasion et qui a toute l'attention des Autorités.