La Direction des applications militaires prend environ une trentaine de brevets par an. Les avancées technologiques réalisées par la dissuasion sont donc accessibles à l'industrie. Bien évidemment, nous vérifions que cela ne peut profiter à la prolifération nucléaire.
Dans l'autre sens, nous exerçons une veille sur les avancées technologiques pouvant être utilisées dans nos applications. Cela concerne plutôt le domaine de la micro-électronique, des micro-systèmes et des matériaux innovants.
Le recours à la simulation ne signifie pas de renoncer à l'expérimentation. La Direction des applications militaires ne peut plus recourir à l'expérience en vraie grandeur, aussi la méthodologie de garantie par la simulation a été poussée au maximum pour les charges nucléaires (partie de l'arme produisant l'énergie).
Pour d'autres domaines, il peut être optimal de recourir à un nombre limité d'expériences à l'échelle 1 tout en adoptant une méthodologie de simulation. C'est ce que pratique très bien l'ONERA.