Je ne m'en souviens plus, mais je suis convaincu que la question de l'emploi se trouvait dans les engagements – après quoi, il revient à un comité de pilotage d'assurer un suivi. Jusqu'en novembre, je pense que tout ce qui a été fait constituait une déclinaison parfaite de ce qui avait été conclu en juin. Ensuite, l'accord et les engagements vivent, et il faut s'assurer de leur respect. J'imagine que l'État s'en est préoccupé durant les trois ans qui viennent de s'écouler. Il s'agissait sans doute de l'une des fonctions du comité de pilotage, et je suppose qu'un dialogue régulier s'est noué entre General Electric et les services de l'État.
La vente de l'aéroport de Toulouse a bien eu lieu pendant que j'étais en poste à l'APE. Ce que vous dites de l'entreprise canadienne est exact, à la nuance près que cette dernière n'était pas actionnaire de l'entreprise acheteuse, mais seulement son prestataire, spécialiste de la gestion des aéroports.
La prise de contrôle a été le fait d'intérêts chinois sur lesquels les services de veille et d'intelligence économique de l'État se sont prononcés. L'entreprise canadienne, grosse entreprise québécoise, avait effectivement fait l'objet de procédures, mais elle n'était pas dans l'opération.
L'achat de GVT par Vivendi remonte à 2009. Dans le cadre d'un contrôle opéré par l'autorité boursière brésilienne, les autorités de ce pays ont demandé l'aide des autorités françaises. Cette affaire est terminée…