Bpifrance est l'objet de critiques extrêmement dures : « économie administrée », « capitalisme d'État », « dérives ». Pouvez-nous nous dire quelles sont selon vous les trois principales critiques qui vous sont adressées ? En êtes-vous conscient et êtes-vous en mesure de les formuler ? Cela me paraît important dans le cadre d'une audition telle que celle de ce matin.
S'agissant de l'international, je souscris à vos propos sur le commerce extérieur. L'administration française a tendance à se réfugier derrière l'idée que l'industrie de notre pays n'est plus compétitive. Ce faisant, elle ne prend pas en compte l'enjeu que constitue la mondialisation des PME. Bercy, si j'ai bien compris – vous me le confirmerez –, estime que vous devez limiter les crédits que vous consacrez à l'assurance-prospection, qui est l'un des outils que vous gérez pour le compte de l'État à travers Bpifrance Assurance Export. Si vous répondez à ses objurgations, aucun contrat ne sera signé alors que c'est un outil plébiscité et qu'il est le plus efficace pour toutes les TPE et les PME de nos territoires. Qu'en est-il exactement ? Comme jugez-vous la réforme du dispositif public d'appui à l'exportation et à l'internationalisation des PME ? Quelle place peut y occuper Bpifrance ?
Je terminerai en vous demandant comment votre banque intervient dans les petites villes.