Les outils de prêts bancaires destinés à l'hôtellerie et la restauration mis à disposition par Bpifrance gagneraient à être très visiblement distingués des instruments bancaires classiques, et à ce que d'avantage de publicité soit faite auprès des professionnels concernés. Par ailleurs, il me semble que la durée d'amortissement de ces prêts devrait être allongée, singulièrement pour l'hôtellerie.
Les outils d'investissement – les foncières – créés ces dernières années pour la construction et la rénovation de l'immobilier de loisir, je pense à la foncière immobilière montagne par exemple, créée avec la Caisse des dépôts et un pool bancaire, exigent un niveau minimum de rentabilité de 5 %. Ce taux n'est pas compatible avec certains projets conduits par des acteurs ne disposant pas d'une surface suffisante dans des stations de moyenne montagne et qui n'ont pas les mêmes possibilités que le Club Med.
J'ai récemment participé à une réunion avec Bpifrance et la Caisse des dépôts : il était impossible d'accompagner par une prise de participation un projet de lutte contre les lits froids en montagne, car le niveau de rentabilité était trop élevé. Pour le bien de l'intérêt général et des territoires, serait-il possible d'adapter ces taux de rentabilité ?