La question que vous posez, madame la députée, préoccupe bien sûr le Gouvernement et tous les responsables de ce pays.
Nous avons déclenché le plan hivernal le 1er novembre dernier et franchi hier une nouvelle étape, avec le niveau d'alerte grand froid dans vingt-deux départements, dont les huit départements d'Île-de-France, le Rhône et le Nord. Je rappelle que, depuis novembre, la mobilisation de l'État dans ce domaine est totale. Avant le déclenchement de l'alerte grand froid, 13 000 places hivernales ont été ouvertes depuis novembre et nous en arrivons à un parc total de 145 000 places – soit, vous l'avez dit, 10 000 places de plus que l'année dernière. À cela, il faut ajouter les 90 000 places dédiées aux demandeurs d'asile et aux migrants.
Le déclenchement, hier, du plan grand froid nous a fait mettre plus de 1 000 places supplémentaires à disposition, dont 649 en Île-de-France. Ce sont des places exceptionnelles, qui resteront ouvertes pendant la durée de la période de grand froid.
Je suis d'accord avec vous : il ne s'agit pas seulement d'ouvrir des places ; il faut aussi que nous puissions aller à la rencontre de ceux qui sont dans cette difficulté. Le Premier ministre et moi-même avons visité hier le 115 et participé à une maraude. Je ne vous dirai pas que la situation est simple : elle est difficile ; il y a encore dans ce pays des femmes et des hommes en difficulté, dans la rue, même si nous avons fait des efforts exceptionnels et inédits.