Bien que le nombre de cas de tuberculose diminue progressivement en France, cette maladie n'a pas disparu et plusieurs décès d'enfants sont à déplorer ces derniers mois. Dans la Vienne, à la suite d'un drame survenu en avril dernier – un enfant de cinq ans est décédé – , le protocole de dépistage mis en place par l'ARS – agence régionale de santé – a très rapidement montré ses limites et a dû être revu à plusieurs reprises : un périmètre restreint de dépistage a été établi, d'abord par méthode cutanée, puis par analyse sanguine. Les nouveaux cas découverts ont ensuite amené l'ARS à élargir son périmètre de dépistage, ce qui a conduit à l'identification de porteurs supplémentaires. De ce fait, hier encore, l'ARS a identifié un nouveau porteur au sein d'une école de Châtellerault. Un protocole de dépistage bien calibré au départ aurait sans doute pu éviter ces nouveaux cas, qui se succèdent semaine après semaine.
Madame la ministre, lorsque des cas de tuberculose se déclarent, comment s'assurer que la propagation soit circonscrite au plus vite dans les écoles concernées ? Ne faudrait-il pas…