Monsieur Pepy, la LGV Tours-Bordeaux, mise en service en juillet dernier, place La Rochelle à environ deux heures trente de Paris, dans le meilleur des cas – pour les vingt trains dits « bolides » sur les cent douze en circulation. Ce nouveau service est un succès. Depuis six mois, la ligne a enregistré une augmentation de sa fréquentation de 17 %. La clause de revoyure qui était subordonnée à sa réussite mérite en conséquence d'être actionnée afin d'opérer certains réajustements.
Je pense en particulier à trois sujets : la politique d'arrêt, notamment en gare de Surgères, considérée comme la gare TGV de Rochefort ; le problème des horaires de certains trains qui mériteraient de partir plus tôt de La Rochelle pour faciliter l'organisation de réunions à Paris ; et l'asymétrie des trains bolides – seul un train bolide part de Paris contre trois de La Rochelle. Monsieur Pepy, n'est-il pas envisageable de créer un comité de suivi des dessertes de La Rochelle, associant les collectivités qui constituent le pôle métropolitain Niort, La Rochelle, Rochefort, en plus des départements de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres, à l'instar de ce qui s'est fait pour la LGV L'Océane et Angoulême ? Il s'agit de garantir les meilleures dessertes pour ce territoire…