Dans la perspective de la mise en concurrence prochaine du transport ferroviaire, je m'interroge au sujet de la compatibilité de l'état du réseau avec la priorité affichée donnée aux transports du quotidien. Cette priorité pourrait être de nature à rassurer ceux qui n'ont pas le bonheur de bénéficier de lignes de TGV ni même de trains Intercités, comme les habitants du département du Cantal, délaissé par toutes les grandes infrastructures depuis des décennies.
L'état de certaines lignes secondaires partant d'Aurillac oblige les trains à une circulation à vitesse réduite, voire ridiculement lente, ce qui, vous en conviendrez, pourrait décourager les éventuels candidats à leur exploitation.
Au regard de la situation financière que vous avez décrite, pouvez-vous nous dire si vous envisagez de consentir un effort pour mettre ce réseau secondaire à niveau avant la mise en concurrence du transport ferroviaire ? J'ai entendu votre réponse au sujet de la responsabilité des régions, mais il serait indécent d'imaginer qu'elles pourraient à elles seules combler des années de défaut d'entretien.