– La gamme des usages possibles va bien au-delà de la question de la monnaie. Il s'agit d'inscrire, de façon certifiée, « en dur », des transactions de quelque nature que ce soit. Il est possible que la fonction de notaire, par exemple, en soit profondément transformée.
Les blockchains posent la question de la responsabilité humaine. Les monnaies sont la principale zone d'ombre. Qui est le responsable politique en cas de crise ? Les réponses peuvent être diverses, du système complètement garanti par l'humain au système garanti par la collectivité sans humain identifiable, en passant par toutes les solutions intermédiaires.
Nombre d'entreprises développent des applications pour blockchains. On se retrouve dans une situation semblable à celle de l'internet bourgeonnant, avant la mise en place des protocoles universellement acceptés. Nous sommes encore dans l'incertitude sur les standards qui seront adoptés.
Les blockchains, particulièrement dans les applications de cryptomonnaies, recherchent un consensus par la foule et la preuve de travail : ils sont, de ce fait, énergivores. La généralisation du bitcoin risquerait ainsi d'entraîner une surconsommation mondiale massive d'électricité.